Le résident étranger
Psaumes 39
Je ne suis qu’un souffle sur terre
Qui passe comme un vent d’été ;
Ma vie est austère et misère
Quand tu n’es pas à mes côtés.
Je ne sais pas ce qu’il me reste
De mes jours, de mes nuits à venir,
Mais je sais que le temps me presse
Pour laisser partir mon dernier soupir.
Je ne suis qu’un résidant étranger,
Un voyageur de passage
Sur cette terre que tu as créée ;
Moi, un homme à ton image.
Je circule comme une ombre
Sur le chemin que tu m’as tracé,
Mais parfois mon âme sombre
Dans les méandres de mon passé.
Mes jours sont peu nombreux,
Et ma vie n’est rien devant toi.
Hier j’étais jeune, aujourd’hui vieux,
Mon sang était chaud, aujourd’hui froid.
Que puis-je donc espérer Ô Jéhovah
Dans ce proche et merveilleux avenir
Alors que mon corps et mes pas
Me font de plus en plus souffrir !
Pourras-tu en ces jours de jugements
Me sauver de toutes mes transgressions !
Mes pas ne furent pas fidèles en tout temps
Mais sincères sont mes larmes de supplications.
Je ne suis qu’un résidant étranger,
Un voyageur de passage ici-bas,
Qui vient humblement t’implorer
Avant que ne vienne mon trépas.