Jéhovah relève ceux qui sont courbés
Psaume 145 :14
Ecclésiaste 9 :5,10
Les années passent si vite trop vite
Comme une nuée de sauterelles sur un champ,
Ne laissant que des souvenirs qui nous habitent
Au fond de notre cœur, lentement se mourant.
Les jambes se font lourdes, l’échine courbée
Le pas indécis, hésitant, qui nous mène
Vers le sentier du royaume des oubliés
Là où il n’y a plus de souffle, ni main qui sème.
La vigueur et la jeunesse se sont envolées
Parties au-delà de la ligne d’un horizon lointain
Où seules les pensées peuvent nous ramener
Aux souvenirs de nos premiers pas sur le chemin.
Puis nos yeux se fermeront en attendant le jour
Où l’on se relèvera, quittant l’éternelle nuit
Car dans son grand et immense amour
Dieu nous redonnera enfin notre souffle de vie.
Les années ne passeront plus très vite,
Elles seront comme les pas du paresseux
Car dans l’éternité notre cœur habite
Nous serons jeunes, nous ne serons plus vieux.
En attendant, malgré la réalité de l’imperfection,
Jéhovah nous relève sans cesse et nous dit :
Venez ! Et montez à ma montagne, à Sion,
Et glorifiez mon nom pour des temps indéfinis.