Jusqu’à quand faudra-t-il que j’appelle à l’aide ?
Habacuc 1 :2
Sombre le monde, sombre est mon âme,
Les épines de l’indifférence me transpercent
Comme un pieu aiguisé, comme une lame
Et mes yeux encore et encore de larmes versent.
Je crie ! Je supplie ! A l’aide !!! Mais rien…
J’attends encore et encore et j’espère ;
J’avance sans cesse sur le bon chemin
D’implorations, de supplications et de prières.
Père ! Où es-tu ? Entends-tu mes cris ?
Ne vois-tu point cette souffrance qui me ronge ?
N’entends-tu pas mon cœur se déchirer ?
Sur l’ombre de mon trépas je m’allonge…
J’attends… J’espère jour après jour
Que vienne ce jour de délivrance
De la part de Jéhovah Dieu d’Amour
Qui m’offre une merveilleuse espérance.
En attendant, j’attends encore et encore
Depuis tellement d’années, tant de temps
Mais pour l’instant, souffre mon corps,
Souffre mon âme des assauts d’un monde violent.
Jusqu’à quand Ô Jéhovah faudra t-il
Que j’appelle à l’aide, que je te supplie ?
Le souffle de ma vie ne tient qu’à un fil
Et bientôt ma tente, il faudra que je la replie.
Comme Moïse, j’espérais voir la terre promise,
Or, ses pas se sont arrêtés à la frontière,
Pour lui, ce n’est que partie remise,
Mais pour moi, c’est bien une autre affaire.
Vais-je franchir ce cap si c’est ta volonté ?
Verrais-je ce pays où coule le lait et le miel
Ce paradis merveilleux que tu vas recréer
Où la vie d’un mortel deviendra éternel !
Je t’appelle à l’aide sans cesse, à chaque instant
Et je sais que tu m’entends, que tu m’écoutes,
Alors donne-moi la force en ces instants
Ô Jéhovah, en toi de n’avoir jamais de doute.