Babylone la grande
Révélation 17, 18
Elle est là, assise sur une bête sauvage
Dominante sur les rois de la terre
D’où son seul désir, son seul adage
C’est le pouvoir et la richesse éphémère.
Elle se prostitue avec les nations
Commettant des actes immoraux
Blasphémant d’un bout à l’autre de l’horizon,
A la vérité divine, détournant le dos.
Elle se pare de pourpre, d’écarlate et d’or,
De perles et de pierres précieuses,
Offrant aux nations impies son corps
En les séduisant de paroles trompeuses.
Alors, les rois de la terre, enivrés
Par les propos de la grande prostituée
Se retournent contre les élus, les appelés,
Et contre l’agneau, notre seigneur bien-aimé.
Mais, bientôt, Babylone la grande va tomber,
Ses amants se retourneront contre elle,
Elle va tomber et sera à coup sûr piétinée,
Et sur terre, il ne restera plus rien d’elle.
Et j’ai entendu alors une voix venant du ciel
Criez : ‘Sortez d’elle mon peuple bien-aimé !
Ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel !
Sortez ! Pour que le fléau ne vienne vous frapper.
Babylone, la grande prostituée est tombée !
Les marchands de la terre pleureront à son sujet,
Car leurs produits, plus personne pour les acheter,
Bois, or, pierres précieuses seront comme l’ivraie.
Et les rois de la terre se frapperont la poitrine,
Ils pleureront devant ses murs enfumés
Ils diront : Qu’elle dommage ! Devant ses ruines,
Il ne restera plus rien de la grande prostituée.
Comme une meule que l’on jette à la mer,
Ainsi sera Babylone, la grande prostituée,
Elle disparaitra à tout jamais de la terre
Et à tout jamais son nom sera oublié.