Les œuvres prodigieuses de Jéhovah
Ecclésiaste 3 :11
Je marche pieds nus sur le sable chaud
Observant autour de moi les paysages.
J’ai beaucoup de chance, il fait si beau
Le ciel est bleu et la mer danse sur le rivage.
Je me dis :’ Quelle bonheur d’être en vie
Et de contempler toutes tes œuvres Ô Jéhovah !’
J’aperçois des enfants jouer à la balle, je sourie,
Et je pense alors à ce paradis que tu nous as promis.
Mes yeux se fixent sur l’horizon lointain,
Le soleil rougeoyant s’y reflète de mille feux,
Cherchant parmi les vagues à se frayer un chemin
Avant que le jour n’y fasse ses adieux.
Des mouettes volent en rasant les flots
Cherchant pitances parmi l’écume moussante,
Avant que le crépuscule dépose son lot
De souvenirs d’une journée apaisante.
Le soleil s’est couché, la lune vient de se lever
Alors, je m’allonge sur cette plage endormie
Et je regarde ce merveilleux ciel étoilé,
Tous ces diamants qui brillent dans la nuit.
Ô Jéhovah ! Que tes œuvres sont prodigieuses !
J’essaie de compter dans les cieux toutes les étoiles ;
Il y en a des millions, elles sont si nombreuses !
Une, deux, trois, puis sur mes yeux se pose un voile.
Je me suis endormi sur cette plage, et je rêve…
Je rêve d’une vie merveilleuse, je rêve d’éternité.
Ah ! Si seulement Adam et sa femme Eve…
Quand je vois la Création, comment ont-ils pu pécher ?
Dans mon sommeil, je m’imagine dans le monde nouveau
Nageant avec les baleines, les orques ou les dauphins,
Pataugeant avec les ours blancs dans de fraiches eaux,
Courant avec des tigres blancs dans un merveilleux jardin…
Un vent léger et frais passe sur moi, je frissonne,
Je me réveille alors, il est tard, je dois rentrer.
Je suis seul sur cette plage, il n’y a plus personne,
Belle nuit, je crois que je vais rentrer à pied.
Quel rêve étrange et beau j’ai fait cette nuit,
Il me tarde qu’arrive enfin sur terre le renouveau.
Ô Jéhovah ! Tes œuvres sont prodigieuses… Ô Oui !
Il me tarde de voir cette promesse d’un monde nouveau.