La liberté glorieuse
Romains 8 :21
Où sont passés les jours de ma jeunesse
Quand je n’étais encore qu’un jeune homme !
Sont venus avec le temps les jours de détresses
Que je ne peux effacer avec une gomme.
Où sont passés mes jours d’insouciances
Quand je n’étais encore qu’un petit enfant !
Sont venus alors les jours de désespérances,
Il n’y a plus de soleil, seulement le mauvais temps.
Je suis esclave du temps et de l’imperfection,
Je ne peux m’échapper des mains du destin
Destin où le passé parfait c’est mué en rébellion
Apportant son lot de souffrance et de chagrin.
Les années laissent sur mon visage fatigué
Les rides du temps les marques d’une vie
A essayer de briser les chaînes du péché,
En vain, le temps m’emporte toujours vers l’oubli.
Je suis esclave de la dégénérescence d’Adam,
Esclave de son péché et de la mort sans condition,
A subir les affres et les affronts du temps,
N’ayant qu’une lueur d’espoir au bout de l’horizon.
Cet espoir, c’est la liberté glorieuse à venir
Grâce au sacrifice d’une vie, celle du Christ
Qui grâce à cela m’entrouvre les portes d’un paradis
Où les jours à venir ne seront que délices.
La création sera libérée de cet esclavage
Qui, depuis des millénaires nous accables
Et nous permettra de voir de nouveaux rivages
Où la paix et la sécurité seront immuables.
Je poursuis ma course
Philippiens 3 :14
Déjà 50 ans que je cours sans cesse
Cette course qui me parait interminable,
Mais je la poursuis avec allégresse
Même si mon corps est devenu misérable.
J’aperçois la ligne d’arrivée au loin,
Et cela m’encourage à continuer,
Rien en ce monde ne sera un frein ;
Rien ne pourra jamais m’en dissuader.
Je poursuis ma course vers la vie éternelle
En franchissant un par un les obstacles ;
Et même dans mes nuits de sommeils
Je sers Jéhovah devant son tabernacle.
Le monde cherche à me faire trébucher
Où me dit d’arrêter de courir pour rien ;
Mais de courir, je ne peux m’en empêcher
Car cela réjouit Jéhovah mon Souverain.
Je suis tombé déjà plusieurs fois,
Parfois j’ai eu du mal à me relever
Mais voyez ! Je suis toujours là
Car Jéhovah cours à mes côtés.
Je poursuis ma course vers la vie éternelle
Et je courrais jusqu’à mes derniers instants
Car mon espérance est merveilleuse et belle
Et que l’Amour de Jéhovah est si grand !
Je me refugie en Jéhovah
Psaume 118 :8
J’habiterai dans le lieu secret du Très-Haut,
Je logerai à l’ombre du Tout-Puissant ;
Jéhovah est mon refuge en tout temps
Et de sa parole, je me désaltère de son eau.
Il est un Rocher contre l’adversité,
Une cachette contre les forces malveillantes.
A la montagne de Jéhovah, je suis monté
Et maintenant, je réside sous sa tente.
Le monde s’écroule autour de moi,
Mais moi, je ne crains pas l’avenir
Car en Jéhovah Dieu je crois et j’ai foi
Et en sa parole, j’ai pris plaisir.
Je me réfugie en Jéhovah mon Dieu
Car il me délivre de la main du méchant,
Il est le Souverain de tous les cieux,
Un Dieu d’Amour, un Père Aimant.
Chercher ! Et vous trouverez…
Matthieu 7 :7
Qu’est-ce qui peut nous apporter le bonheur ?
Qu’est-ce qui peut nous donner de la joie ?
Que trouverez-vous en puisant dans votre cœur ?
Une espérance certaine ou une absence de foi ?
Chercher ! Et vous trouverez !
Le bonheur est-il dans les choses matérielles ?
Le trouve-t-on dans une maison sans amour ?
Les biens de ce monde sont caducs, irréels
Ils ne vous entendent pas, ils sont sourds.
Ils ne peuvent vous sauver de l’adversité
Ni vous donnez des jours à venir meilleurs ;
Vous aimer ! Là, vous pouvez vraiment oublier
Car les biens n’ont en eux ni âme, ni cœur.
Chercher ! Et vous trouverez !
Alors, où peut-on trouver le véritable bonheur ?
En cherchant d’abord le Royaume et sa justice
En laissant entrer la parole de Dieu dans votre cœur,
Vous ferez ainsi de vos jours, des jours de délices.
Une maison ne peut vous donner la vie,
L’argent ne peut vous offrir un avenir serein,
Car tout vient et tout part en ce monde ainsi,
Les mites et la rouille rongent tous vos biens.
Chercher ! Et vous trouverez !
Une vie parfaite et en bonne santé ;
Transformer la terre en un paradis ;
Seul Jéhovah peut vous apporter
L’espoir d’une éternelle et belle vie.
Au jardin des délices
Genèse 1 à 3
Adam était bien seul sur cette terre ;
La solitude était sa seule compagne.
Lui qui fut créé à partir de poussière
Ne possédait ni maison, ni pagne.
Il ressentait un besoin de compagnie,
C’était pour lui son plus grand rêve !
Alors dans son Amour, Dieu l’endormi,
Et créa à partir d’une cote la femme, Eve.
Dieu leur avait offert un jardin magnifique,
Dont ils disposaient de tout pour être heureux.
Mais un jour, ce jardin et leur rêve idyllique
Se transforma en cauchemar pour eux.
Point satisfait de leur condition paradisiaque,
Ils se rebellèrent contre l’autorité de Dieu.
Leur destin se brisa alors comme un arc
Et rendit ainsi le monde malheureux.
Le désir des yeux engendra l’envie
Et de l’envie le péché entra dans leur cœur ;
Et dès que le péché fut accompli
La mort apporta son lot de malheurs.
Ne pas être satisfait de ce que l’on possède
Amènera toujours à en vouloir encore,
Et si notre cœur à l’envie cède,
L’envie nous emportera vers la mort.
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