La lumière brillante du matin
(Proverbes 4 :18)
Le chemin des méchants
Est rempli d’obscurité,
Passe les jours, passe le temps,
Ici-bas sur terre, rien n’a changé.
Le monde ne peut voir la lumière,
Ebloui par des guides amauroses ;
Malgré leurs rites et leurs prières
En l’avenir n’auront pas gain de cause.
Ils disent : ‘On a la vérité !’
Mais c’est celle des démons ;
Ils ont été aveuglés, trompé
Par les chefs des fausses religions.
Aucune lumière ne les atteints
Dans le crépuscule de Satan,
Et leur tragique destin
Prendra fin incessamment.
La lumière brillante du matin
Eclaire le sentier des justes
Ceux qui marche sur le chemin
Où la parole de Dieu en eux s’incruste.
Son éclat augmente encore et encore
Jour après jour, nuit après nuit,
Elle éclaire toujours plus fort
Les emmenant sur le chemin de la vie.
La parole de Dieu est une lampe
Pour les pieds de ses serviteurs,
Et pour eux, Jéhovah ouvrira sa tente
Offrant l’éternité quand viendra l’heure.
Jusqu’à quand faudra-t-il que j’appelle à l’aide ?
Habacuc 1 :2
Sombre le monde, sombre est mon âme,
Les épines de l’indifférence me transpercent
Comme un pieu aiguisé, comme une lame
Et mes yeux encore et encore de larmes versent.
Je crie ! Je supplie ! A l’aide !!! Mais rien…
J’attends encore et encore et j’espère ;
J’avance sans cesse sur le bon chemin
D’implorations, de supplications et de prières.
Père ! Où es-tu ? Entends-tu mes cris ?
Ne vois-tu point cette souffrance qui me ronge ?
N’entends-tu pas mon cœur se déchirer ?
Sur l’ombre de mon trépas je m’allonge…
J’attends… J’espère jour après jour
Que vienne ce jour de délivrance
De la part de Jéhovah Dieu d’Amour
Qui m’offre une merveilleuse espérance.
En attendant, j’attends encore et encore
Depuis tellement d’années, tant de temps
Mais pour l’instant, souffre mon corps,
Souffre mon âme des assauts d’un monde violent.
Jusqu’à quand Ô Jéhovah faudra t-il
Que j’appelle à l’aide, que je te supplie ?
Le souffle de ma vie ne tient qu’à un fil
Et bientôt ma tente, il faudra que je la replie.
Comme Moïse, j’espérais voir la terre promise,
Or, ses pas se sont arrêtés à la frontière,
Pour lui, ce n’est que partie remise,
Mais pour moi, c’est bien une autre affaire.
Vais-je franchir ce cap si c’est ta volonté ?
Verrais-je ce pays où coule le lait et le miel
Ce paradis merveilleux que tu vas recréer
Où la vie d’un mortel deviendra éternel !
Je t’appelle à l’aide sans cesse, à chaque instant
Et je sais que tu m’entends, que tu m’écoutes,
Alors donne-moi la force en ces instants
Ô Jéhovah, en toi de n’avoir jamais de doute.
Jéhovah ne méprise pas un cœur brisé
Psaumes 51 :17
Ô ! Combien il est difficile de nos jours
De vivre dans ce monde dominé par Satan,
Un monde égoïste, un monde sans amour
Et qui vous opprime à chaque instant.
Alors, je crie, je pleure et je supplie
Que tout ceci s’arrête pour de bon !
De vivre, il me manque l’envie,
La détresse a voilé mon horizon.
Mes yeux ne voient plus le bleu du ciel,
Mon regard fuyant est rempli d’eau ;
Et mon ouïe bien qu’en partie infidèle
N’entends de mon cœur que le chant du ruisseau.
Ô je sais ! Jéhovah ne méprise pas
Un cœur brisé, un cœur qui souffre,
Ô oui je sais ! Qu’en son amour Jéhovah
En mon cœur m’inspire un nouveau souffle.
Et pourtant, je ressens comme une solitude
Loin de mes frères et de mes sœurs bien-aimées !
De les côtoyer, j’en avais une douce habitude,
Mais la pandémie de moi les a éloignés.
O oui ! Je sais bien que Jéhovah
Ne me méprise pas, bien au contraire,
En mon cœur, il reste près de moi
Et de sa parole bienveillante il m’éclaire.
Je vois toujours sa lumière merveilleuse
Mais parfois, elle semble s’éloigner de moi ;
Alors je voudrais qu’elle redevienne radieuse
Et qu’elle éclaire à nouveau ma foi.
Jéhovah ne méprise pas mon cœur brisé,
Car il lit la souffrance au fond de mon cœur ;
Jéhovah ne m’oublie pas, je le sais,
Car de sa main, il essuie chaque jours mes pleurs.
Jéhovah est mon salut
Psaumes 27
Des hommes mauvais m’ont attaqué,
Comme des bêtes sauvages et sanguinaires
Ils voulaient déchirer ma chair, me dévorer,
Ces hommes qui refusent de voir la lumière.
Des armées se sont dressées contre moi
Mais mon cœur ne les craignait pas ;
Ils semaient autour de mon âme, l’effroi,
Mais J’ai gardé en Dieu ma confiance, ma foi.
Que peuvent me faire mes ennemis qui me cernent
Prendre ma vie ? Mais jamais mon cœur pour toi,
Car c’est dans ta lumière que la paix je discerne
Et c’est entre tes mains que j’ai déposé ma foi.
Jéhovah est ma lumière et mon salut !
De qui devrais-je avoir peur ?
Le méchant n’atteindra pas son but
Ses flèches ne peuvent toucher mon cœur.
Jéhovah est la forteresse de ma vie
Il est mon protecteur et mon bouclier
Les flèches enflammées de mes ennemis
Ne peuvent atteindre mes pensées.
Quand je me sens oppressé par le méchant,
J’appelle Jéhovah, et il me répond.
Il ne permettra jamais au mécréant
De jeter l’opprobre sur son Nom.
Il entend mes prières à chaque instant
Et sur mon épaule, il pose sa main.
Je me sens au pays des vivants
Loin de ce monde mauvais et malsain.
Espérez ! Vous tous en Jéhovah !
Il est votre unique chance de salut
Quand sur le méchant il étendra son bras
Alors toute trace de méchanceté aura disparue.
Jéhovah mon conducteur
Isaïe 58 :11
J’ai erré pendant des années
Sur le chemin de l’ignorance ;
Il sentait bon la rose parfumée,
Je marchais alors dans l’insouciance.
Je n’avais jamais remarqué
Que la rose avait des épines
Jusqu’au jour où je me suis piqué,
Je n’avais alors pas la faveur divine.
Puis, l’on m’a montré un autre chemin
Beaucoup plus étroit celui-là.
J’étais méfiant, l’on me prit par la main
Mais mes pas furent assez maladroits.
Il m’a fallu beaucoup de temps
Pour que mes pas deviennent sûrs,
Apprenant, étudiant et méditant
Pour acquérir une belle armure.
De tous côtés volaient les flèches
Lancées par les anciens amis
Dont le langage était devenu dur, rêche,
Me criant aux oreilles : ‘ Sorts d’ici !’
Mais plus je m’éloignais d’eux
Et plus leurs cris s’amenuisaient,
Je me sentais bien, j’étais heureux
Je sentais que Jéhovah me bénissait.
Il est mon guide, mon conducteur
Qui me fait marcher sur le sentier
De la justice et du bonheur,
Et de l’amour de la vérité.
Le chemin est long et difficile,
Mais je ne suis point fatigué
Car Jéhovah, de ses mains agiles
Me porte pour ne pas trébucher.
Il me désaltère et me nourrit de sa parole
Pour que je ne manque jamais de rien,
Du soleil, il me protège de son saule,
Auprès de lui… Je me sens si bien !
Commentaires