Des fleurs dans le désert
(Isaïe 35)
Sur cette terre recouverte de violences,
Poussent incessamment les tombes
Qu’arrosent les larmes de souffrances
Que génèrent sans cesse ce monde.
Ne soyez pas inquiets ! Ô peuple de Dieu !
Car Jéhovah viendra avec la vengeance ;
De l’oppression, il délivrera les hommes pieux,
Et apaisera leur âme de toutes souffrances.
Voyez la puissance de votre Dieu Jéhovah !
Etendant sur la terre sa bienveillance !
La plaine désertique joyeuse refleurira
Et sur elle, la rivière coulera avec aisance.
L’aveugle ouvrira ses yeux et contemplera
La beauté nouvelle de notre belle terre !
Le sourd ouvrira ses oreilles et écoutera
Le chant merveilleux de la rivière.
Le muet poussera des cris de joie
Pour remercier Jéhovah de sa bonté.
Oui le muet chantera et exultera
Car le monde nouveau est enfin arrivé.
Le boiteux bondira sur les chemins
Accompagné des biches et des cerfs,
Et les enfants caresseront de leurs mains
Aux lions leur longue et imposantes crinières.
Oui ! On ne causera plus aucun ravage
Sur la montagne sainte de Jéhovah,
Sur la terre ou sur les rivages
La paix et la justice seront de droit.
Délivrance
Ecoutez ! Hommes de peu de piété !
Vous tous qui souffrez !
Entendez cette parole de réconfort
Vous qui peinez sous l’effort !
Ecoutez ce chant de délivrance
Vous qui êtes dans la souffrance
A cause des hommes méchants,
A cause des maux, des tourments !
Il arrive au son des cors
Des tambours qui résonnent fort,
Avec son des cymbales et des cuivres !
Notre sauveur arrive !
Il vient sur des nuées,
Le Roi d’éternité,
Il vient nettoyer la terre
De toute cette misère.
Ecoutez ! Nations corrompues
Dont l’âme a été vendue !
Sa vengeance sera sans pitié
A cause de votre infidélité.
Plus de guerres, de douleurs !
Plus de cris, de malheurs !
Il va venir dans l’heure
Nous redonner le bonheur.
Ecoutez ce chant de délivrance
Qui nous met le cœur en transe !
Qu’il est beau ce chant de victoire !
Qu’il sera grand son jour de gloire !
Chantons tous ensemble, unis
Dans la paix de l’esprit,
Marchant avec assurance
Sur le chemin de la délivrance.
Conseils d’un Père aimant
Mon fils !
N’écoute pas les conseils des stupides,
Ne suis pas les sentiers des orgueilleux !
Ils ont l’âme et le cœur cupide
Mais leur esprit est bien miséreux.
Ils te diront : ‘Viens avec nous !
Nous mangerons et boirons,
On s’amusera comme des fous !’
Mais leur morale, ils l’oublieront.
Ils en oublient les principes
De bonne conduite et de respect,
Du mal deviennent des disciples
A leurs yeux, le bien devient suspect.
En suivant leurs pas déficients
Ils te conduiront à l’insouciance
Puis viendra soudain le temps
Des pleurs, des cris et de la souffrance.
Mon fils !
Préserve ton cœur de ces maux
En suivant le chemin de la droiture,
Rejette de ce monde leurs oripeaux
D’immoralité et de sordide luxure.
Le bonheur n’est point d’or ou d’argent,
Il n’est pas dans le vin ni la myrrhe ;
Il est de ce que tu fais de ton temps
Pour soulager les pleurs et les soupirs.
La réussite de ta vie et de ton avenir
Est inscrit sur les tablettes de la loi
Ou chaque jour tu y trouveras plaisir
A lire pour fortifier ta connaissance et ta foi.
Vois-tu mon fils ! Regarde le stupide !
Il rejette la connaissance de Dieu
Et sa vie est sans odeur, insipide
Mais la connaissance te rendra heureux.
Mon fils ! Quand je viendrai ici-bas,
Je te protègerais de mes ailes !
Et sur eux j’étendrais mon bras
Et ils disparaitront de ce ciel.
Ils ne veulent pas entendre ma voix,
Alors éloigne-toi d’eux, fuit leur monde
Pour qu’ils ne t’entrainent dans leur effroi
Et t’emporte avec eux dans la tombe.
Mon fils ! Ecoutes ma voix
Et suit mes commandements !
Je resterai alors près de toi
Jusqu’à ce que vienne l’avènement.
Confidence d’un Fils à son Père
Père ! Mon regard se pose sur la terre ;
Je suis triste car les couleurs s’effacent.
Le bleu du ciel est devenu austère,
Gris et noir comme des ombres qui passent.
L’herbe jaunit, les océans sont plastifiés,
Les arbres donnent de moins en moins de fruits,
Alors je me sens un peu perdu, un peu paumé,
Mon cœur se lamente, il pleure et il crie.
Mon Fils ! Ouvre ta bible et relis Esaïe
Au chapitre trente-cinq, tu verras la promesse
Que la terre bientôt redeviendra un paradis
Où tes larmes seront de joie, tes cris d’allégresse.
Père ! Je n’entends plus le chant des oiseaux
A cause du bruit des armes et des canons ;
Je n’entends plus le ruissellement du ruisseau
A cause des bombes larguées par les avions.
Le brame du cerf a disparu des forêts
Les klaxons ont remplacé le chant des cigales ;
Les cris et hurlements des gens sont une plaie,
Il n’y a plus de silence d’une douce nuit idéale.
Mon Fils ! Ouvre ta bible et relis Esaïe
Au chapitre onze j’ai fait la promesse
Que les animaux bientôt seront tes amis
Ils vivront avec toi en paix et dans l’allégresse.
Père, J’ai travaillé pendant quarante années
Et je m’aperçois aujourd’hui, que tout ce temps
C’était du temps perdu, qu’il ne m’a rien apporté
J’en avait le dos brisé, les mains en sang.
Tant de souffrance pour qui, pour quoi !
Pour voir s’ouvrir devant moi le néant,
Car les jours s’envolent loin de moi
Et je ne peux pas reculer le temps.
Mon Fils ! Ouvre ta bible et relis Esaïe
Chapitre soixante-cinq au verset
Vingt jusqu’au verset vingt-trois lis !
Tout cela, bientôt je vais le réaliser.
Père ! Voilà de si belles promesses !
Mais quand vas-tu les réaliser ?
Mon cœur est dans la détresse
Et mon esprit en ce monde troublé.
Il y a si longtemps que j’attends
Le jour où tu viendras nous délivrer !
Depuis que je fus un petit enfant
Et que la vieillesse vienne me rattraper.
Mon Fils ! Ouvre ta bible et relis
Deux Timothée au chapitre trois
Et vois ! Ces versets que Paul a écrits,
Ils sont sûrs et dignes de foi.
Tu vis aujourd’hui les derniers jours
Et cette souffrance bientôt disparaitra
Car je suis Jéhovah un Dieu d’amour
Et jamais le juste ne chancellera.
Mon Fils ! Ouvre ta bible en révélation
Au chapitre vingt-et-un il est écrit
Ce que Jean a vu dans une vision
Que je lui ai révélé par mon esprit :
Voici je crée une nouvelle terre
Où il n’y aura plus de souffrance, de cris !
Tout ce a quoi depuis toujours tu espères
En ces jours d’aujourd’hui seront accomplis.
Comme un taureau qui va à l’abattage
(Proverbes 7)
Mon fils, obéit à ma parole,
Et garde mes commandements,
Ne cherche pas la veuve qui console,
Ni à devenir son compagnon, son amant.
Ne passe pas devant sa fenêtre,
Pour que son parfum ne t’attire
Sur sa couche fait de bois de cèdre
Afin que le matin venu, tu ne soupires.
Rejette de ta mémoire son image,
Et n’écoute pas le son de sa voix
Car comme le taureau qui va à l’abattage
Ta vie et ton âme elle te les volera.
Nombreuses sont ses victimes,
Nombreux ceux qu’elle a blessés à mort,
Ils soupirent sur le chemin de l’abîme
Gémissant et se frappant le corps.
Mon fils ! Obéis à mes commandements !
Attache-les autour de tes doigts,
Garde-les près de toi précieusement,
Ils seront un guide fidèle pour toi.
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