Le résident étranger
Psaumes 39
Je ne suis qu’un souffle sur terre
Qui passe comme un vent d’été ;
Ma vie est austère et misère
Quand tu n’es pas à mes côtés.
Je ne sais pas ce qu’il me reste
De mes jours, de mes nuits à venir,
Mais je sais que le temps me presse
Pour laisser partir mon dernier soupir.
Je ne suis qu’un résidant étranger,
Un voyageur de passage
Sur cette terre que tu as créée ;
Moi, un homme à ton image.
Je circule comme une ombre
Sur le chemin que tu m’as tracé,
Mais parfois mon âme sombre
Dans les méandres de mon passé.
Mes jours sont peu nombreux,
Et ma vie n’est rien devant toi.
Hier j’étais jeune, aujourd’hui vieux,
Mon sang était chaud, aujourd’hui froid.
Que puis-je donc espérer Ô Jéhovah
Dans ce proche et merveilleux avenir
Alors que mon corps et mes pas
Me font de plus en plus souffrir !
Pourras-tu en ces jours de jugements
Me sauver de toutes mes transgressions !
Mes pas ne furent pas fidèles en tout temps
Mais sincères sont mes larmes de supplications.
Je ne suis qu’un résidant étranger,
Un voyageur de passage ici-bas,
Qui vient humblement t’implorer
Avant que ne vienne mon trépas.
Le Rassembleur
(Ecclésiaste 1)
Ecoute les paroles du rassembleur
Et imprègne Ses mots dans ton cœur !
Regarde de la campagne jusqu’à la ville !
Toute chose sur cette terre est futile.
Le soleil se lève puis se couche au soir
Se hâtant chaque jour avec espoir
De revenir briller toujours plus haut,
Mais chaque jour, il n’y a rien de nouveau.
Tu te lèves chaque matin pour travailler,
Trimant à ta sueur jusqu’à t’épuiser,
Puis un soir, usé d’un dur labeur tu t’endors
Sans jamais te réveiller, ton esprit quittant ton corps.
La nature suit sans cesse son chemin,
Le vent allant toujours vers son destin,
Les cours d’eaux affluent vers la mer,
Mais la mer n’est pas pleine, elle repart aux rivières.
L’homme vit, un temps incertain et court,
Après la richesse sans cesse il court,
Mais il ne revient à son lieu de naissance
Seulement pour y mourir et déposer son essence.
Ecoute mon Fils le Rassembleur !
Avant que ne vienne sur toi ton heure !
Tout sur cette terre est futilité
Cesse de courir après le vent léger.
Recherche la sagesse de Jéhovah
Et non celle des hommes sans foi.
Que tes pas restent sur le chemin de la vie
Celui qui te mènera jusqu’au Paradis.
Le père de toutes consolations
2 corinthiens 1 :3,4
Ô Jéhovah ! Mon âme est en souffrance,
Car je vois le mal qu’accomplit l’homme.
Il marche sur cette terre avec indifférence ;
Tes conseils, il les rejette et les gomme.
Il transforme la terre en un bourbier
De haine, de violence et d’immoralité.
Tes commandements, il les a oubliés ;
Parmi les loups, je me sens oppressé.
Toi qui es le père de toute consolation,
Donne-moi de ta force et du courage
Avant que le mal et la désolation
A mon cœur viennent sur ses rivages.
Le jour, je me cache pour ne point regarder
Toute cette misère et cette méchanceté,
La nuit, je mets ma tête sous l’oreiller
Pour qu’on ne m’entende pas pleurer.
Je suis apeuré comme un nouveau-né
Lorsque l’orage gronde au-dessus de moi,
Et quand les éclairs du mal sont lancés
Mon âme tremble, mon cœur plein d’effroi.
Viens à mon secours ô Jéhovah !
Toi qui es le père de toute consolation !
Viens ! Réconforte-moi de tes bras
Protège-moi du monde et de ses trublions.
Le monde cherche à me séparer de toi
Et de ton amour incommensurable ;
Père ! Soutiens-moi et réconforte-moi
Car sans toi, je me sens si misérable.
J’ai mis mon âme entre tes mains,
Car mon salut est auprès de toi,
Et c’est par ta direction sur ton chemin
Que je veux à tout jamais garder ma joie.
L’arc-en-ciel
Genèse 9 :13
Pluie et soleil se partageant le ciel
En cette union des éléments
Se dessine un arc-en-ciel
Souvenirs d’un bel évènement.
Quand Jéhovah demanda à Noé
De construire une arche de bois
Noé de suite se mit à œuvrer
Ecoutant de Jéhovah sa voix.
Pendant des années il travailla
Et annonça la venue d’un déluge
Aux hommes sans loi et sans foi,
Des hommes contre Dieu qui s’insurgent.
Ils n’écoutèrent pas la voix de Jéhovah
Continuant à manger, boire et se marier ;
Puis un jour, le déluge soudainement arriva
Et ces hommes impies furent tous emportés.
Seul Noé et sa famille survécurent aux eaux
Ainsi que des milliers d’animaux avec eux
Mammifères, reptiles et oiseaux,
Et la pluie cessa de tomber des cieux.
A la sortie de l’arche, Noé et les siens
Purent admirer dans le bleu du ciel
L’alliance faite par le grand Souverain,
Sous la forme d’un magnifique arc-en-ciel.
Cet arc-en-ciel nous rappelle humblement
Que la terre ne sera plus détruite par les eaux
Mais qu’un jour, viendra en son temps
Où Jéhovah séparera les bons des sots.
Nous vivons comme à l’époque de Noé
Où les hommes s’amusent et oublie Dieu
Jusqu’au jour où Jéhovah va déchainer
Les vents de la colère des cieux.
Alors l’homme sot disparaitra de la terre
Sous la main de Jéhovah notre Souverain.
Vivrons sur la terre les hommes sincères
Qui auront suivi le droit chemin.
N’oubliez pas l’hospitalité
Hébreux 13 :2
Qu’il est agréable et qu’il est bon
D’être réuni ensemble pour profiter
De la compagnie d’êtres aimés
De louer Jéhovah à l’unisson !
Jéhovah nous offre chaque jour
Sa nourriture spirituelle, son hospitalité
Sans distinction et sans partialité
Car Jéhovah est un Dieu d’amour.
Et nous, offrons-nous aussi l’hospitalité
Envers nos frères dans la foi ?
Certains d’entre eux ont faim où froid,
Ouvres-tu ta porte pour les réchauffer ?
Donnes à ceux qui ne peuvent te le rendre
Car ton cœur en sera rempli d’une grande joie ;
Donnes de ton cœur, un sourire, un geste tendre
Alors tu réjouiras aussi le cœur de Jéhovah.
Mon frère, ma sœur ! Viens à la maison
Il y aura toujours pour toi un vêtement,
Un café chaud, du pain, des croissants
Tu es le bienvenue car nous t’aimons.
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